Déjà la dernière étape, chacun y pense depuis la veille et la ligne d'arrivée n'a jamais été si proche. Tous les concurent du raid, coureurs et marcheurs,  arrivés avant nous ont remonté cette magnifique piste qui plonge vers la plage du Cap St Georgios  sur la cote ouest pour accompagner les dix jeunes en joelette et en fauteuils sur les derniers km : ''Kolossal''.

Sur le stade d'arrivé au milieu de la plage, nos champions sont accueillis par les sourires et cris de leurs copains de l'IEM de Bailly.

Personne n'est pressé d'en finir, tous marchent … de plus en plus lentement comme pour suspendre ces moment de pure émotion qui se préparent et qui vont nous envahir au franchissement de cette dernière arrivée.

Joelette de Georges

Sentiments troubles.

Un petit gout de fin pour cette dernière, la boule à la gorge nous sommes partis tous ensemble en essayant d'oublier que demain nous n'aurions plus d'étape, aussi au lieu d'accélérer on a plutôt eu tendance a user du frein.38 min de grand slalom en descente jusqu'à la mer sous une chaleur étouffante avec sebastien qui rythme les relais mais pas question de se baigner, on  attaque une belle montée qui ne plait pas du tout a notre passager. Pour Elie passage méditerranéen et senteurs provençales dans la foret ombragée.

le dernier kilomètre est dur a passer tellement l'envie de pleurer gagne certain coureurs et coureuses, moment émouvant presque douloureux tant de bonheur partagé a fait de nous un groupe très uni.

Joelette de Valery

« Tous ensemble, tous ensemble !!! »

Ces quelques mots repris à tue tête par les enfants et les coureurs résument à eux seuls à la fois la semaine tout entière et cette dernière étape « grandiose les jaunes !!! ». Tous ensemble nous partîmes, tous ensemble nous courûmes et tous ensemble nous arrivâmes !!!. La « fièvre jaune » semblait même avoir frappé les coureurs hors Dunes qui ont formé un seul et même peloton jusqu'à l'arrivée.

Ils sont même revenus nous attendre à 3 km de l'arrivée, en compagnie des tous les enfants du premier relai et de nos chers accompagnateurs ; Augustin a eu droit à son « training partner » privé en la personne de Liliane qui après avoir reporté la course chez les féminines est venu courir les derniers km avec lui, pendant que les autres s'essayaient au pilotage des joelettes …

Beaucoup d'entrain dans ce joyeux groupe qui dévalait cahin-caha le chemin de l'arrivée, sans se douter de ce qu'il l'attendait au détour du dernier virage …l'émotion était partout autour de nous, palpable et électrique, avant d'exploser en un feu d'artifice de larmes et de bisous au passage de la ligne d'arrivée !!!

 Joelette d'Eric

 Nous débutons l'étape avec Najim. Son esprit d'équipe est à remarquer, il est vrai qu'il pratique le foot-fauteuil. Encore quelques montées avec de forts pourcentages, les encouragements de Najim nous aident beaucoup. Et puis, c'est un bon chanteur : « Emmenez moi jusqu'au bout de la terre… »(J. Brel) ou des imitations de Serge, l'organisateur de la compétition, nous font rire en courant. Merci à toi, Najim, pour ta franche et véritable amitié.

Jeanne-Prudence a des allures de princesse sur une joëlette : coquette, raffinée, un beau sourire. Elle apprécie les jolies vues sur la mer qu'offre cette fin d'étape.

Joelette d'Yves

Mieux vaut pleurer que se dessécher… Blandine

Moi PAPE, je suis bien heureux de pouvoir terminer le raid la Kolossale sur la joelette GT TURBO PAPEMOBILE où il paraît que l'on prend son temps pour faire l'étape. Après le transport virevoltant en bus, je suis enfin installé sur la machine de rand luxe spécialement affrétée pour la dernière étape. Il y a même un balai dont je ne comprends pas très bien l'utilité, mais ils ont l'air d'y tenir, alors, chacun fait comme il veut… Et même si je m'attendais à un bon gros délire tel que ceux que m'avaient  raconté mes potes, j'ai trouvé l'ambiance plutôt calme, concentrée ; en fait je crois que les paysages ajoutaient à l'émotion que je palpais des yeux et que l'équipe semblait ressentir à tout moment. La longue descente ver la mer a été quand même l'occasion d'expérimenter toute sorte de nouveaux chapeaux, jusqu'à ce que je sois affublé d'une casquette et d'un bandeau Reebok. Fidèle à  elle-même, la GT turbo a cependant poursuivi son chemin « tempo tempo » au rythme des pauses photos, ravitos, claquements de main à Gilles, … et même du sprint du caméraman qui avait monté tout un plan pour la sonnerie du carillon sur la merveilleuse cloche du bord de mer. Sauf que perdu dans ses pensées, l'équipage a préféré me donner la main et continuer le chemin.

Déjà mon tour. Je suis Charly et j'embarque à bord pour le sprint final. Rapidement, je me retrouve coiffé comme Laurence d'Arabie pour me protéger du soleil qui me chatouillait le cou. Je leur envoie mes plus beaux sourires et mes yeux qui pétillent encouragent les coureurs de mon équipe. Rien ne m'échappe de ce merveilleux paysage qui surplombe la mer et les vagues au loin rythment l'avance lente de notre course. A un moment, on se retrouve en haut d'une côte pour aller voir une chapelle et du sourire et j'ai allumé un petit cierge pendant que mes équipier chantaient « allumer le feu » sur un ton de berceuse… comme tous les coureurs je crois, j'avais comme un clou dans le fond de la gorge et même Papy n'avais pas la pêcha habituelle… Après le second ravito, tout se passe très vite. Au cinquième kilomètre avant l'arrivée, toutes les joelettes nous ont attendues car fidèles à nous-mêmes nous avons tenu notre quatrième place de toute nos forces. Je suis sûr qu'on aurait pu aller plus vite, mais çà ne facilite pas l'introspection. Pour moi ce sera plutôt ne grosse fête à l'arrivée avec tous mes potes de la classe qui sont installés sous l'arbre avec leur banderole. Et quel mélange de sentiments de fouler la plage pour finir la course… Je franchis la ligne debout et heureux. Je croise les regards de ceux qui m'ont encouragé et supporté depuis le début. Que d'émotions.