Mercredi 2 mai : Apolakkia / Laerma

Mercredi 2 mai : Apolakkia / Laerma - 28.5km






Tous ensemble, tous ensemble . . .  

Etape 3 :28.5 Km entre les villages d'APOLAKKIA et de LAERMA

L'équipe d'Eric réussit la passe de trois en couvrant la distance en 3h43 sur un parcours ''sans difficulté particulière'' comme avait dit l'organisateur au briefing course de la veille, mais tout de même avec un dénivelé de (+710 m et – 360 m).

Départ matinal à 8 h sous un ciel gris et nuageux, les capes de pluie font partie du paquetage, elles resteront bien pliées au fond des sacs de chacun car aujourd'hui Hélios a décidé d'honorer son île préférée de ses faveurs.

Joelette de Georges

Séquence émotion

Aujourd'hui nous avons adopté un bon rythme alternant petites foulées et marche autour de Jane la Tarzane qui avec sa liane nous faisait alterner les relais. Quelques bonnes descentes pour se défouler pendant que la sous chef de l'équipe traine la patte, courbatures obligent. Heureusement chemin faisant nous avons trouvé une poussette et Catherine a pu reposer ses jambes, la voilà dans une descente endiablée gobant les mouches tellement elle rit poussée par deux as du volant. Najim prend le relai et nous repartons en chanson « emmenez-moi au bout de la nuit » mais je crois que c'est Catherine que tu vas devoir emmener Najim parce qu'au 21 Km elle a éclaté en sanglot : gros coup de fatigue et trop plein d'émotions ; une explosion de larmes et c'est grâce à toi et pour toi qu'elle a continué. Ta main dans la mienne m'a fait dire que je ne pouvais pas m'arrêter « tous ensemble tous ensemble » comme tu dis si bien.

Embrassades et chaudes larmes à l'arrivée : que d'amour dans cette épreuve.

Un grand merci à Jeanne, Najim et toute l'équipe, ce matin nous ne formions qu'un. 

Joelette de Valery

Les kilomètres s'accumulent, les journées se succèdent mais ne se ressemblent pas ; ce matin nous sommes partis sous les notes d'une « lettre à Elise » en compagnie de notre tendre princesse aux yeux d'or qui nous a gratifié tous le long de l'étape de toute sa tendresse au travers de ses câlins et en nous serrant la main dans les passages difficiles.

Au relai nous voilà repartis en compagnie de Corentin, monsieur « R2, R2, R2 … » (NDLR « je suis aujourd'hui au second relais, ne m'oubliez pas j'en meurs d'envie !!! ». L'arrivée de cette longue étape fut avalée sans difficulté grâce à la force insufflée par nos aventuriers et l'aide de Corentin qui nous a détaillé tous les panneaux des 5 derniers kilomètres.

Le seul point noir de la journée fut qu'il ne restait que 2 étapes à courir … snif !!!

Joelette d'Eric

 Augustin avait, ce matin, tous ses sens en éveil. C'est un bon pilote de joëlette qui porte attention au moindre évènement dans son équipe. Il n'a pas cessé de nous destiner ses encouragements : « allez les gars, allez …ma grande (Isabelle) ». Savez-vous que c'est un homme délicat qui sait offrir des fleurs aux dames ?

 Augustin a pris le départ en marchant et a souhaité le faire à deux autres reprises, dont une en côte. Bravo à Augustin, tu as acquis le goût du dépassement de soi.

 Qu'est-ce qui est bleu et brillant ? La Méditerranée, oui, le ciel de Rhodes, oui, mais aussi les yeux de Carla. Elle est soucieuse de prendre des photos « tellement c'est beau ».

 Carla et Augustin ont incontestablement des talents d'animateurs. Sur le trajet du retour, micro en main dans l'autobus, Augustin pour les commentaires généraux et Carla pour nous conter une belle histoire se transmettent le micro avec maitrise et répondent aux questions avec beaucoup d'à-propos. Redoutables vous dis-je…

Joelette d'Yves

 Elie nous raconte son étape

Au départ c'était bien. Où on a eu une bonne ambiance, une bonne équipe. Même si on était les 4èmes, on a bien rigolé. A la fin on était un peu plus fatigué. La fatigue commençait à se faire sentir, en tous cas, moi j'étais content d'être arrivé. Ils m'ont chanté « Elie t'es le champion, appuie sur le champignon ! ».
A chaque départ de ravitaillement, on était tous redynamisés, mais ça s'arrêtait doucement et vers les dernières côtes, ils ont essayé d'aller à fond pour me faire plaisir, moi je voulais encourager mais j'étais tellement raplapla…
Au début, quand ils ont soulevé la joelette, j'ai pensé, cette équipe est inquiète pour sa joelette ! Le système pour ralentir la joelette, les « ho, ho ! » de Jean-Paul c'était bidon, ça ralentissait que dalle ! Le vieux de l'équipe il avait la pêche !
La montée était longue, moi je préfère les descentes, ça prend plus de vitesse et c'est plus cool pour vous. Ils ont même fait des photos pendant l'arrêt au stand ! Les costauds de l'équipe ralentissaient la joelette, on trainait peu, vue qu'on a fait beaucoup de relais. J'ai bien vu les coureurs tourner.
Bilan : On se complétait pas mal ! On prenait vachement en compte les difficultés et fort ou pas fort, il n'y en avait  pas un qui était 3 heures devant. C'est vachement bien d'aller à notre rythme.

Sébastien nous raconte :

D'abord, ils m'ont chargé à l'envers et après, toute l'équipe est partie en marche arrière. Je me suis dit cette équipe est géniale, très motivante. Au bout de 10 m pose ravito, on a bu et on est parti… C'est vraiment un  labyrinthe… Et papi, il avait très chaud et soif..  J'ai vu des mandarines, des pommes de terre, des  citrons, et après un petit village, où on a été accueilli par des grands pères qui ont conduit la joelette. Manolas et Denetriades, allaient trop doucement. Après, on a doublé les 2 coureurs. Après on a traversé une zone de cailloux très dangereuse. Ca secouait beaucoup même,… On a une chute de Daniel ; au ravitaillement 21, ils m'ont amené auprès du précipice  où la vue était splendide. Il y avait des ruches. A 2 km de l'arrivée, on est allé à une chapelle et j'ai sonné la cloche pendant que l'équipe chantait « Ouzo, ouzo revient » (commémoration pour le pape Ouzo). A l'arrivée, le doc a couru avec nous, ce qui était bien. Et puis, je suis descendu de la joelette, et des dizaines de milliers de spectateurs euphoriques m'ont vu franchir la ligne en marchant, avec l'équipe derrière. Au passage, j'ai ruiné Gilles Deal, 6ème mondial de 100 km. Un coca, j'ai mangé des gâteaux, pendant que Blandin laissait ruisseler sa joie.

Bilan : Super. Chouette. Génial. C'est vraiment eux la meilleure équipe.

Le coin du poète !

Le sportif va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre  (P. de Coubertin)

Choisissez une étoile, ne la quittez pas des yeux. Elle vous fera avancer loin, sans fatigue et sans peine (Alexandra David-Neel)



28/04/2007
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