Mardi 1er mai: Genadi / Katavia


Mardi 1er mai: Genadi / Katavia - 24.5 km








Tirez ! Poussez !...

Joelette de Georges

C'est dans l'euphorie et la grande vitesse qu'on a démarré ce matin avec Charly, ça nous a procuré une petite brise rafraichissante sous le ciel bien lourd qu'on avait, on a donc commencé en doublant les deux joelettes qui pensaient arriver avant nous. C'est en chanson qu'on a continué pour nous donner du courage dans les chemins rocailleux et pentus qu'on a gravi au ralenti pour bien humer le thym et le romarin. Arrivée sur un joli point de vue sur le lac et rafraîchissement  au détour d'un virage, on pensait que la cote était finie pas du tout ………

Pape a eu droit au parcours le plus roulant pas de frein dans les descentes pour rattraper le  temps perdu et se griser un peu, du coup pause obligatoire pour récupérer la casquette qui ne voulait pas tenir. A trois kilomètres de l'arrivée sentier roulant l'équipe est soudée et heureuse et on franchi les derniers mètres en soutenant Papé arrivée toujours dans un très joli village accueillant les coureurs déjà là attablés au bar une bière a la main………

Joelette de Valery.

Aujourd'hui 1er Mai nous avions décidé d'aller faire un brin de sortie …et pour un jour de Fête du travail on peut dire que nous avons été gâtés !!!

Au bout de 8 km environ, en plein milieu de l'ascension qui nous avait été présentée la veille au briefing comme « terrible », nous avons failli perdre la roue, l'axe qui la solidarise au châssis étant sorti.

Très vite aidé par la joëlette d'Yves, qui s'est immédiatement porté à notre secours, nos mécaniciens avertis ont tout remis en place, à l'aide d'une grosse pierre trouvée sur place (ils n'ont pas eu à chercher bien loin !). Certains ont tout de même fait remarquer que depuis ce matin on râlait beaucoup contre les cailloux, « mais essaie donc de rentrer un axe en tapant dessus avec du sable ! »

Pendant ce temps Najim farnientait au bord de la piste ! ;o)

Ensuite la descente avec Jeanne s'est effectuée à un train d'enfer, et nous avons même remonté notre retard sur une joëlette et quelques marcheurs pour arriver dans le village sous les encouragements de tous. Pendant tout le trajet, il faut quand même dire que nous avons été soûlés de paroles et de questions par Jeanne ! ;o)

Joelette d'Eric

Aujourd'hui avec l'étape accidentée qui nous était proposée, pas question de chômer !

En ce 1er mai, Sébastien a été un élève assidu au cours de botanique en découvrant les senteurs de la camomille et du romarin.

Sébastien a bien coaché l'équipe en suggérant les relais au moment où il le fallait en nous encourageant : « Allez les gars ! ». Merci Sébastien !

Elie est un coéquipier attentionné pour les coureurs en s'assurant de leur forme : « est-ce que ça va… », tant il a été conscient de la difficulté de l'épreuve.

La vue sur la mer du haut de la montagne nous semblait belle, moins pour Elie. C'est vrai qu'à Marseille, elle n'est jamais très loin…

Joelette d'Yves

Je suis Corentin, et ce matin, j'ai pris place dans la seule joëlette GRAN TURISMO Turbo de la Kolossale. Même si mon équipe est un peu fainéante, je suis avec Marie- Line et Blandine et donc… tout va bien ! Moi, ce qui me plaît dans le raid, ce sont les  montées, et pour le coup, aujourd'hui, j'ai été servi. Tirez !! Poussez !! Tirez Poussez! Jean Paul et Gégé accélèrent, et c'est toute l'équipe qui s'accroche aux sangles ! Ils sont tellement à la recherche de raisons pour s'arrêter qu'ils ont même fait une pause pour réparer la joëlette de Najim ! Et avec tout ce qu'ils ont bu, autant dire qu'ils se sont entraînés pour l'apéritif de ce soir. Bref, la demi-étape est arrivée trop vite. Je laisse ma place à Elise bon gré mal gré, …mais bon, vivement les joëlettes à deux places. Va falloir réfléchir les Dunes !

Je suis Elise et ce matin, j'ai profité de la Kolossale avec l'équipe d'Yves. Comme personne ne comprend le marseillais, tout le monde fait ce qu'il veut, à commencer par Eric, qui s'étire dès qu'il peut, où Pappy qui a mis un tigre dans son moteur et tracte Blandine, Daniel, et tout le monde en même temps…J'ai rencontré une mamie grecque qui s'appelait Melissa et qui m'a offert des fleurs qui sentaient bon la garrigue de Rhodes. Et puis l'équipe, entraînée par Jean Pierre, a voulu à tout prix aller sonner la cloche de l'église, et pendant ce temps, les autres équipes nous dépassaient… des touristes cette équipe ! Le parcours tranquille me réservait encore une grande, très grande émotion. Dans un virage, avec une vue imprenable sur la rade de Rhodes, mes copains et copines de BAILLY étaient là et tous leurs encouragements m'ont fait chaud au cœur…Encore quelques kilomètres et l'arrivée est là. Je fais les derniers cent mètres toute seule avec mes copines pendant que les vieillards trainent la langue derrière… et c'est une ovation qui m'accueille sur l'arrivée. Je crois qu'en fait, ils font exprès de traîner pour que tout le monde soit là quand on arrive…Ce fut génial. Et pour les coureurs … aussi.

Le coin du poète !

L'action guérit cette sorte d'humer, que nous appelons selon les cas, impatience, timidité ou peur (Alain)

L'aventure c'est le trésor que l'on découvre chaque matin (J Brel)




28/04/2007
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