Jeudi 3 mai : Apolakia / Stana


Jeudi 3 mai : Apolakia / Stana - 25.5 km








Les Montagnes grecques . . .    

Le championnat de joelette est joué pour la 1er place : bravo à toute l'équipe d'Eric, par contre la partie est très ouverte pour la 4éme position. Elle est revendiquée haut et fort par l'équipe d'Yves qui se considère déjà, avant la dernière étape de demain, comme la gagnante en affichant un magnifique balai sur sa joelette en guise de bannière ; elle a parcouru l'étape du jour en 4h 35 pour avaler un dénivelé de (+900 m et – 320 m).


Joelette de Georges

Une joelette qui pétarade

« Allez ……allez » nous encourage Corentin sous ce soleil écrasant, on démarre en légère descente sur cette étape réputée être la plus dure. Corentin profite de nous faire des massages quand notre bras passe près de lui, quel régal. Ce matin les joelettes se suivent toutes, l'ambiance est bonne, la devise étant de se la jouer cool. Enfin tout irait bien si Jérôme n'avait pas un léger problème de digestion le faisant marcher au turbo à réaction, heureusement l'air embaume le thym et le romarin.

Eric a lui un problème mécanique aujourd'hui puisqu'il a éborgné Elise en lui mettant les lunettes directement dans l'œil, pas de gros bobo, pas de rancune. Cette magnifique poupée nous embarque dans la deuxième partie des montées en nous tenant fermement la main pour ne pas qu'on flanche, transfert d'énergie et de volonté, on en a bien besoin pour la fin de cette épreuve.

Joelette de Valery

Aujourd'hui étape colossale par le dénivelé et effectuée sous un soleil de plomb. Tout avait bien commencé ce matin sur le premier relais, les rotations autour de la joelette étaient organisées de main de maitre par notre cocher Sébastien et c'est dans un état de fraicheur satisfaisant que nous sommes arrivés au passage de relais.

Ensuite nous nous sommes enfoncés tout au fond d'un magnifique canyon pour y prendre notre second ravitaillement … et ensuite il a bien fallu en ressortir !!! Là c'est Elie qui résume le mieux la situation en nous encourageant avec un « allez les bœufs » tout à fait de circonstance !!!

Malgré cela l'arrivée dans ce petit village accroché à flan de colline fut extrêmement chargée en émotions que chacune et chacun exprimèrent à leur façon … mais au final ce furent beaucoup de visages aux yeux rougis qui regagnèrent le bus.

Ce soir nous allons tous fêter la barrière des 100 km franchie pour certain pour la première fois.

Joelette d'Eric

Aujourd'hui, c'est le tour de deux copains de chambre : Papé et Charly.

 Papé, dès le départ a montré une grande décontraction sur la joelette, comme en témoignent ses sourires et coups d'œil complices. Isabelle a, d'ailleurs, émis la proposition de remplacer le Rivotril (décontractant) par des tours de joelettes, cela pourrait faire des économies pour la Sécurité Sociale. La casquette ne tenait pas sur la tête de Papé, un tee-shirt blanc a fait l'affaire pour le Cheick Papé…

Lors de l'escale technique (vous voyez ce que je veux dire…), une citation, d'un coureur, prise au vol de la part d'un concurrent : « Vaut mieux pisser que se dessécher.

 Deuxième tronçon avec Charly. De plus en plus épanoui, il s'intéresse aux paysages en se redressant, cela vaut bien une séance de kiné avec Frédéric. Sur la fin d'étape très montagneuse, Charly observe le coureur s'arc-boutant, à l'avant de la joelette : « Lorsque les bras se tendent, le visage s'approche de la terre ». Charly soutenu par Françoise et Michel a, une nouvelle fois, passé la ligne d'arrivée sous les applaudissements.

Joelette d'Yves

Moins on dit de conneries, plus vite on récupère !

Moi, Carla, quand on m'a dit que je me retrouvais dans la joelette de Yves, je me suis légèrement inquiétée…il faut dire que leur objectif  majeur de terminer à la quatrième place semblait tellement leur tenir à cœur que je ne souhaitais pas qu'ils soient déçus à l'issue de mon étape. Alors, j'ai commencé par leur raconter une histoire au micro du bus et après on s'est installé avec l'équipe sur la ligne de départ… Ils ont  fait le briefing, c'était « celle là où jamais », je ne savais pas bien ce qu'il voulait dire… mais quand, Jean-Paul et Gérard ont pris la Joelette, j'ai commencé à comprendre ! Notre départ tonitruant a laissé tout le monde sur place, (même si on est parti un peu avant les autres), même Dédé n'en croyait pas ses yeux. Ils mont tout de suite fait entonner l'aigle noir, alors que c'tait les mouettes qui couinaient dans le ciel. Après  on est arrivé à une traversée d'un grand ruisseau, et c'était tellement bien que je leur ai demandé de recommencer ; ils ne voulaient pas, alors, j'ai insisté et ils se sont sentis obligés d'argumenter la traversée par un plongeon de Daniel dans la boue, et une super cascade qui restera longtemps dans ma mémoire. Tout comme lorsque j'ai profité de la petite  pause ravito / pipi pour arroser Jean Paul d'eau chaude et parfumée… à la manière de MABELLE le chat qui marque son territoire. Au bout d'un moment, je crois que toute l'équipe était contente de profiter des renforts de choix que représentaient Edith, Eric, le doc et Patrick…. A la fin de mon relais, ils m'ont tous fait un énorme bisou, et j'ai laissé ma place à Augustin. Au fait inutile de dire qu'ils avaient déjà récupéré leur quatrième place à la demi étape.

Moi, Augustin, j'ai commencé mon relais en marchant avec Daniel jusqu'à un super point de vue ou on s'est arrêté, surtout que j'entendais des cris derrière, la joelette ayant du mal à nous rattraper…ceux que je préfèrent dans cette équipe, c'est marie line et puis Blandine. Elles sont super cool et courageuses. On a continué en alternant marche et joelette, et finalement  c'était une étape où même s'ils en ont bavé pour monter les 900 mètres de côte,  ils avaient tous l'air de s'amuser !  A tel point qu'Eric a décoré ses bras avec les rubalises du parcours histoire de perdre ceux qui nous suivaient  et Gégé a eu qu'une envie, c'était d'accélérer dans les côtes. Bon j'avais un peu peur du vide mais ils étaient tous autour de moi et Ils avaient vraiment envie que tout se passe au mieux, tellement que je me suis endormi !  Au bout d'un moment j'ai rejoint la route et après quelques étirements, on a filé sur le goudron vers le village d'arrivée !  A un moment, il y a eu une accélération de folie avec le docteur Olivier qui voulait qu'on arrive, et tout çà a fini par un fou rire à n'en plus finir de Blandine et une bataille d'eau géniale. A l'arrivée, j'ai fini en courant le mot de la fin : je suis fier de vous les Dunes.


Le coin du poète !

L'aventure c'est d'abord l'ouverture aux autres (anonyme)

La fatigue n'est pas le prix que l'on paie mais celui que l'on reçoit (Robert Lamoureux)





28/04/2007
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